Les Pyrénées, le départ ventre à terre... et mouvementé

Vendredi, 17h30, départ après le taf pour optimiser le temps de parcours. Il fait un temps de chien, c'est la tempête... Il pleut, il vente, les arbres sont couchés en travers la nationale. Les pompiers qui sont là pour dégager la route me jettent un regard désabusé et désapprobateur en me voyant slalomer entre les branches. Mais bon il me reste 3h de route, pas le temps d’attendre…

Surtout qu’un peu plus loin c’est l’inondation, un vrai passage de gués. J’ai de l’eau à mi cylindres et les camions que je croise provoquent des vagues qui font dangereusement tanguer. Je n’ai pas envie de poser les pieds, sinon les bottes vont boire la tasse assurément.

Pour finir cette première étape en beauté, me voilà sous un orage de grêle monumental. Je suis obligé de m’arrêter sous un pont pour m’abriter. Un quart d’heure plus tard j’ai perdu 15°c et tout est blanc… C’est l’hiver !!

Heureusement la deuxième journée est plus calme, le soleil est revenu. Les 530 km à parcourir de la journée me permettent de me sécher de la veille...

×